dangereuse intoxication

Dangereuse intoxication...

Au lendemain des festivités de Noël et du Jour de l’An, ce n’est cependant pas d’intoxication alimentaire dont je veux parler aujourd’hui...

Plutot de la véritable intoxication politico-médiatique dont nous sommes les cibles, avec plus d’intensité que jamais, depuis que François Hollande nous a déclaré «en guerre» et en a profité pour instaurer un »état d’urgence» qu’il compte bien faire perdurer, y compris en se créant une nouvelle majorité pour faire de cet état d’exception une règle pérenne en l’inscrivant dans sa réforme constiotionnelle appelée à être adopté par le Congrès des Parlementaires à Versailles dans les toutes prochaines semaines.

Entretenir l’opinion publique dans un permanent climat d’inquiétude en martelant au quotidien propos et arguments sur la «menace terroriste» participe de la manoeuvre et est nourri du moindre incident, ici ou aileurs.

Souvenez vous des interpellaations de «présumés terroristes» à Bruxelles....vous a-t-on dir qu’ils ont TOUS été relachés ?

A l’éclairage des dernières déclarations, notamment du Premier Ministre, la dérive accentuée vers un Etat policier apparait de plus en plus clairement...Le projet de loi annoncé attribuant des «pouvoirs nouveaux», exhorbitants des textes actuels, qui seraient octroyés aux Préfets, Procureurs et Policiers en matière de perquisitions (y compris nocturnes), de rétentions administratives et d’usage des armes, en dehors de tout contrôle et de toute intervention du Pouvoir judiciare, toujours au prétexte de cette fameuse guerre «contre les terroristes», nous conduit vers la menace d un «Etat de Non-Droit» de sinistre mémoire pour les plus anciens d’entre nous !

Le danger apparait d’autant plus grand que la «classe politico-politicienne» (à commencer par la Parti socialiste )a pris la mesure, à l’occasion des derniers scrutins, du fossé qu’elle a creusé entre elle et la majorité de la Population.

Ce n’est donc plus sur la «vox populi» qu’elle compte pour maintenir sa domination. Il lui faut au contraire la réjeter au plus loin, dans un hébétude inquiète, et s’assurer le soutien des minorités dominantes liées par leur insatiable soif de pouvoir.

Dans cette course vers un «Nouvel Ordre» on voit se reproduire ce qui a marqué si durement les années 30 :l’utilisation intensive, tous azimuths, d’une «communication» devenue purement et simplement propagande , nourrie de fausses-vérités, d’»a-peu-près» et d’un langage populiste particulièrement pernicieux..

Je ne vous étonnerai sans doute pas si je vous dis que, pour ma part, je crains fort de voir les prochains débats parlementaires, après quelques pirouettes et circonvolutions langagières, débucher sur une majorité de circonstance de prébendiers assortis de quelques chiens-couchants dont on voit déjà pointer le museau.

En comptant que l ‹ échéance 2017 soldera les comptes entre les alliés du moment !

MAIS c’est dire aussi qu’il reste un an pour sonner le réveil et créer le mouvement de fond qui balaiera une bonne fois cette hypothèque sur notre démocratie...et ses auteurs !

JAM