3 juin 2008
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Dans un appel commun, la CGT et la CFDT appellent à faire de la journée du 17 juin prochain "une grande journée de mobilisation, d'action, de protestation" contre les décisions annoncées du Gouvernement sur les dossiers des retraites, du Pouvoir d'achat et du temps de travail (les 35 heures notamment).
Les deux organisations mettent d'autant plus de vigueur dans cet appel qu'elle se déclarent "trahies par le Gouvernement" qui ne respecte pas la "déclaration commune qu'elles ont signée avec le Medef sur la représentativité syndicale et la validation des accords entre partenaires sociaux" (1)...
Le moment n'est certes pas à épiloguer sur trahison, pas trahison où...naïveté de certains signataires, "roulés dans la farine" pour une "reconnaissance" qui, compte tenu des réalités de la nature de l'affrontement, ne sera jamais que de pure forme aussi longtemps que le syndicalisme en France restera aussi faible parce qu'empêtré dans une politique sans issue d'éternels compromis!
Le moment devrait indiscutablement être à l'engagement frontal et sans réserve contre la politique sarkozienne construite jour après jour pour l'écrasement de ceux qui ont l'outrecuidance d'exiger en échage de leur apport économique et social quasi-exclusif, tout simplement le droit de "VIVRE DEBOUT"!
Pourtant on est en droit de se demander - c'est mon cas - si la volonté est à la hauteur des responsabilités et des déclarations ...
Suite de ce "billet" après le 17 juin!
(1) les organisations syndicales non signataires de cette déclaration commune, non pas par opposition fondamentale mais plus prosaïquement par crainte de marginalisation, n'ont pas manqué de souligner le caractère plutôt ambigü et en tout cas "piégeux" de certaines parties de cette déclaration, notamment concernant le temps de travail !
Les deux organisations mettent d'autant plus de vigueur dans cet appel qu'elle se déclarent "trahies par le Gouvernement" qui ne respecte pas la "déclaration commune qu'elles ont signée avec le Medef sur la représentativité syndicale et la validation des accords entre partenaires sociaux" (1)...
Le moment n'est certes pas à épiloguer sur trahison, pas trahison où...naïveté de certains signataires, "roulés dans la farine" pour une "reconnaissance" qui, compte tenu des réalités de la nature de l'affrontement, ne sera jamais que de pure forme aussi longtemps que le syndicalisme en France restera aussi faible parce qu'empêtré dans une politique sans issue d'éternels compromis!
Le moment devrait indiscutablement être à l'engagement frontal et sans réserve contre la politique sarkozienne construite jour après jour pour l'écrasement de ceux qui ont l'outrecuidance d'exiger en échage de leur apport économique et social quasi-exclusif, tout simplement le droit de "VIVRE DEBOUT"!
Pourtant on est en droit de se demander - c'est mon cas - si la volonté est à la hauteur des responsabilités et des déclarations ...
Suite de ce "billet" après le 17 juin!
(1) les organisations syndicales non signataires de cette déclaration commune, non pas par opposition fondamentale mais plus prosaïquement par crainte de marginalisation, n'ont pas manqué de souligner le caractère plutôt ambigü et en tout cas "piégeux" de certaines parties de cette déclaration, notamment concernant le temps de travail !